Les vuvuzelas, ces trompettes en plastique dans lesquelles soufflent les fans, sont devenues l'objet culte du Mondial.
Difficile d’expliquer le bruit de ces vuvuzelas qui résonnent dans les stades d’Afrique du Sud pendant les matches. Un son étrange, mixe entre le décollage d’un Boeing 747, le vol d’une nuée d’abeilles enragées et le barrissement d’un éléphant.
Des trompettes en plastique qui émettent jusqu’à 130 décibels et qui provoquent la colère de bon nombre d’équipes.
Le débat sur les vuvuzelas relancé Le chef du Comité d’organisation (LOC) du Mondial-2010, n’exclut pas d’interdire ces trompettes en plastique. A Johannesbourg.

Plusieurs voix se font d’ailleurs entendre, façon de parler, pour réclamer l’interdiction générale des vuvus dans les stades. Les chaînes de télévision notamment aimeraient bien ne pas avoir ce bruit de fond permanent derrière les commentaires.
Une interdiction qui n’est pas à l’ordre du jour pour le comité organisateur. "Les vuvuzelas sont un phénomène culturel lié à notre pays et au football", a déclaré Rich Mkhondo, le responsable de la Communication du comité d’organisation.
Un bruit, ou une musique, qui ne déplait en revanche pas au gardien sud-africain Itumeleng Khune. Il y voit une source de motivation (et peut-être aussi une manière de déstabiliser l’adversaire). Il a réclamé "des vuvuzelas plus bruyantes lors de notre prochain match, contre l’Uruguay. Il y a eu des moments dans le match où les fans ne soufflaient pas dans leur vuvuzela".
D’autres se frottent aussi les mains, pendant que certains se bouchent les oreilles. Outre les fabricants de cette "trompette du diable", les grands bénéficiaires de ce vacarme sont les vendeurs de bouchons d’oreille. Les "Vuvu-Stop" sont devenus quasiment introuvables dans le pays.