L'organisme subit de très nombreuses agressions au cours de sa vie : blessures, rayons ionisants du soleil (ou de Tchernobyl), toxines... qui altèrent peu à peu les fonctions vitales et même le patrimoine génétique.
Le corps humain possède quelques 50 millions de milliards de cellules qui chacune possèdent un organite particulier : la mitochondrie qui transforme l'oxygène apporté par le sang ainsi que les biomolécules (lipides, glucides, protéines, acides aminés...) en énergie sous la forme d'adénosine-tri-phosphate (ATP) qui est la molécule universelle de transfert d'énergie. Mais cette mitochondrie produit aussi des déchêts extrêmement nocif pour la cellule en générale et la molécule d'acide désoxyribonucléique (ADN) en particulier : les radicaux-libres car ces derniers ont un fort pouvoir oxydants. En effet, ces radicaux libres possèdent un électron célibataire qui réagit avec les biomolécules en les oxydant et les rendant ainsi inaptes à fonctionner. Des recherches ont mis en évidence qu'un régime alimentaire hypocalorique surveillé (sans carence) permet au métabolisme de s'user moins puisque les radicaux-libres sont produit en quantité moindre, et ainsi allonge la durée de vie.
Et ce n'est pas tout, car au cours de la vie d'un individu, les cellules du soma (toutes les cellules sauf celles qui vont former les gamètes : ovules et spermatozoïdes) se divisent à un rythme très soutenu mais un nombre de fois limité. À chaque division cellulaire, il y a perte d'une extrémité des chromosomes : le télomère, cette dégradation de l'ADN cellulaire s'appelle la sénescence réplicative. Lorsque le nombre de divisions cellulaire (égale au nombre de réplication de l'ADN) atteint la limite fixée par l'ADN, la cellule meurt : c'est l'apoptose. Des scientifiques ont également découvert des gènes intervenant directement sur la durée de la vie.
Ainsi, les agressions quotidiennes, le fonctionnement du corps et le déterminisme génétique sont-ils responsables du vieillissement et de la mort de l'individu.